Le tri sélectif : qu’en est-il aujourd’hui ?
Le tri sélectif consiste à trier et à récupérer les déchets selon leur nature : métaux, papier, carton, plastique verre, bois…pour faciliter leur recyclage.
Selon la consigne nationale, le bac gris concerne les ordures ménagères, le bac vert les emballages en verre, le bac jaune les emballages à déposer en vrac (briques, carton, plastique, métal) et le bac bleu tous les papiers (journaux, magazines, livres, cahiers, enveloppes…).
Tous les producteurs et détenteurs de déchets (entreprises, commerces, administrations, collectivités…) sont concernés par le tri sélectif :
- qui sont collectés par un prestataire privé
- ou qui sont collectés par le service public des déchets et qui génèrent plus de 1 100 litres/semaine de déchets (tous déchets confondus), seuls ou à plusieurs, sur une même implantation (par exemple, un immeuble tertiaire ou une galerie commerciale).
Exemples :
- Une entreprise de menuiserie collectée par le service public sur sa zone d’activité et qui produit 3 m3 de bois par semaine
- Une galerie commerciale de 10 magasins collectés par le même prestataire
- Une entreprise de construction ou de rénovation de bâtiments faisant appel à des prestataires privés pour gérer les déchets produits sur ses chantiers et dans ses bureaux
Depuis 2016, les professionnels produisant plus de 10 tonnes de biodéchets doivent mettre en place un tri à la source des biodéchets (déchets alimentaires et issus de l’entretien des parcs et jardins). A partir du 1er janvier 2023, ce seuil est abaissé à 5 tonnes de biodéchets par an et à partir du 31 décembre 2023, tous les professionnels devront mettre en place un tri à la source des biodéchets, quelle que soit la quantité annuelle de biodéchets produits.
Source : CCI France – ecologie.gouv.fr